Vendredi 29 avril 2011 à 20h00 en la salle Philarmonique de Liege - BELGIQUE
Orchestre Philarmonique de Liège Wallonie-Bruxelles, Pascal Rophé, Direction
Jean-Efflam Bavouzet, piano
Valérie Hartmann-Clavierie, ondes Martenot
Olivier Messian (1908 - 1992)
- Turangalîla-Symphonie, pour piano solo, ondes Martenot et grand orchestre
- 1) Introduction – modéré un peu vif
- 2) Chant d’amour – modéré, lourd – passionné, un peu vif
- 3) Turangalîla – presque lent, rêveur – bien modéré
- 4) Chant d’amour – bien modéré – très modéré, avec amour
- 5) Joie du sang des étoiles – vif passionné, avec joie – de plus en plus passionné, joyeux.
- 6) Jardin du sommeil d’amour – très modéré, très tendre
- 7) Turangalîla (7).
- 8) Développement de l’amour
- 9) Turangalîla (9) – bien modéré
- 10) Finale (10) – modéré presque vif, avec une grande joie
UN PHARE DE LA MUSIQUE DU XXÈME SIÈCLE
Cette oeuvre en dix parties « pareille à une énorme chaîne de montagnes »
(la comparaison est du musicologue Harry Halbreich, spécialiste du compositeur) a été écrite entre 1946 et 1948 sur une commande de Serge Koussevitzky.
Elle fut créée le 2 décembre 1949 par Leonard Bernstein et l’Orchestre symphonique de Boston. Le mot sanskrit qui lui donne son titre signifie « tout à la fois chant d’amour, hymne à la joie, temps, mouvement, rythme, vie et mort » selon les mots de Messiaen.
Nous voilà face à une immense fresque sonore en forme de réflexion sur la destinée humaine, un tourbillon parcouru de quatre thèmes cycliques qui entraîne l’auditeur dans une impressionnante sarabande, où se croisent diaphanes évocations florales et mystérieuses et hiératiques figures tutélaires.