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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 10:24


CHAN10545

Jean-Efflam Bavouzet atteint l'apogée de l’intégrale des œuvres pour piano, plusieurs fois primées, avec un album des transcriptions de piano de solo de trois ballets de la même période.


Sir Charles Stanford a soumis toute la musique à ce qu'il a appelé ' un test de piano ' : si on ne parvenait pas à  interpréter la musique au piano, elle ne devait donc pas être pris au sérieux. Toutes les partitions du compositeur français Debussy sont passées par une étape d'écriture. Même, si elles n’étaient pas spécifiquement conçues pour le piano,  elles pouvaient donner une interprétation assez précise sur cet instrument. Lors de l’exécution les ballets, le chorégraphe a dû évidemment préparer les danseurs à l'accompagnement d'une partition de piano qui se conformaient aux rythmes et structure du produit final orchestral.


Les trois versions piano enregistrées ici sont donc intimement liées à la fois la composition et aux  processus de production. Khamma découle d'une commande en 1910 pour un ballet égyptien, intitulé à l'origine Isis. Le projet a dérangé dès le début lorsque Debussy a refusé de réduire l'orchestre de 90 à 40 musiciens  Il n'a jamais entendu l’interprétation de l’œuvre  donnée en 1924. 
 

Bavouzet écrit : « J'ai découvert presque par hasard dans un magasin de musique Parisien, une version pour le piano de Khamma. Cela m'avait précédemment échappé. Quelle ne fut donc pas ma surprise quand j'en  constatai la richesse et l'originalité ! La virtuosité exigée est beaucoup plus subtile qu’évidente. Elle doit donner l'illusion de niveaux des sons  parfaits correspondants à chaque groupe d'instruments spécifiques »

Au beau milieu des pourparlers sur Khamma, Debussy a écrit son deuxième ballet, Jeux.
Jeux est un morceau extrêmement complexe et incompréhensible pour deux mains.

 Bavouzet  note, « En plusieurs endroits, l’écriture de Debussy pour la réduction pour le piano de solo est vraiment injouable. Le texte est si mince et pauvre  qu'une petite partie de la richesse de la version orchestrale est réalisée. Cette frustration  m'a incité à écrire il y a quelques années, une version pour deux pianos aujourd'hui publiés par Durand. Mais pour cet album, j'ai dû enregistré une version pour deux mains pour rendre justice à la partition.  Je peux dire que c'est probablement une des œuvres les plus difficiles que j'ai jouée. »


Deux mois après la première Jeux, Debussy a commencé le travail sur son dernier ballet, la boîte à joujoux, basée sur un conte illustré pour enfant.

Debussy a construit l’intrigue, occupé à arracher des confidences aux vieilles poupées de Chouchou [de sa fille] et à apprendre à jouer du tambour '.

En moins d’un mois il a conçu le premier tableau  et il a prétendu qu'il avait essayé d'être direct et même "amusant", sans prétention ou l'acrobatie injustifiée.  Le mois suivant la partition de piano était achevée.
 

Le Jean-Efflam conclut «A mon avis, les transcriptions peuvent offrir une plus grande clarté et d'organisation du discours musical. De jeunes chefs d’orchestre m'ont dit qu'ils comprenaient mieux la partition de Jeux après avoir entendu la version pour deux pianos …
Pour ceux qui ne connaissent pas ces trois ballets dans leur version orchestrale, ce disque peut leur donner la curiosité de découvrir des œuvres nouvelles. »


 

   http://www.prestoclassical.co.uk/r/Chandos/CHAN10545


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